L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) propose une réforme des messages sanitaires pour qu'ils touchent davantage les consommateurs. Depuis leur introduction en 2007, les avertissements comme « Pour votre santé, ne mangez pas trop gras, trop sucré, trop salé » sont devenus routiniers et perdent en impact.
Les recommandations de l'Inserm
Une équipe d'experts venant de divers domaines tels que le marketing, la psychologie et les neurosciences a analysé des études pertinentes pour reformuler ces messages. Leur constat : il est urgent d'adapter la manière dont ces messages sont présentés pour qu’ils captent mieux l'attention des téléspectateurs. Voici les suggestions clés :
- Intégrer les messages sanitaires en plein écran au début ou à la fin des publicités.
- Utiliser des formulations simples et directes, facilement mémorisables.
- Tester toutes les campagnes de communication pour évaluer leur efficacité avant diffusion.
Vers une meilleure compréhension des cibles
L'Inserm insiste également sur la nécessité de mener des recherches approfondies sur les populations cibles, leurs attentes et motivations. Comprendre les stratégies marketing des entreprises et les mécanismes cérébraux à l'œuvre dans les comportements nutritionnels est essentiel.
La nécessité d'une législation stricte
Un autre aspect discuté par l'Inserm est la mise en place d'une législation pour mieux protéger les enfants du marketing alimentaire, notamment en restreignant la publicité pour certains produits durant les créneaux télévisuels les plus regardés par les jeunes.







